Danser à l’apéro !

Hier, à l’heure de l’apéro, surgissent hors de leur fifwheel, les voisins, un couple assorti, dans la jeune cinquantaine, entourés de tout ce qu’on peut se procurer comme campeur nord américain: Un mât de quinze pieds arborant un drapeau de pirate, des lumières de Noël ceinturant leurs auvents, deux ou trois BBQ, bois pour un feu, bois pour un autre BBQ, télé extérieure et système de son. La décence, celle dont nous sommes capables des fois..., nous ordonne de ne rien, surtout rien photographier!

Tout à coup, une douce musique latine surgit de l’amoncellement de « en as-tu vraiment besoin? ». Le couple genré, un homme et une femme, probablement binaire, se prennent par la taille et avec beaucoup de grâce et de tendresse, accompagne le rythme entendu. À l’extérieur, sous l’auvent décoré, ils dansaient! Pas de compétition, rien pour épater la galerie, seulement se bercer, caresser par la douceur de l’air en cette fin de journée chaude d’été.

Coudon, c’est quand la dernière fois que j’ai dansé? C’est quand la dernière fois que vous avez dansé? Est-ce que cette ode à la beauté de la vie est entrain de se perdre? Suis-je entrain de désespérer de la Beauté?

Merci à nos voisins inconnus, ils ont fait ma soirée !

Après le souper, nous entamames, une ancienne nouvelle série que nous n’avons pas suivi à l’époque: 2005. Légère , un peu carton, colorée, parfait pour les vacanciers du sud incultes que nous sommes. Les trois premiers épisodes furent gobés!

Ce matin, le réveil a sonné à 7h00: Un projet pressant? Un rendez-vous? Non, rien... comme ça le cadran a sonné... comme pour nous rappeler qu’on pouvait rester au lit encore et encore. Finalement, 8h00 a eu notre peau! Jus d’orange, boisson de soya, céréales, Nespresso, accompagnés d’une trentaine de degrés à l’ombre... oufff c’est chaud ! Sutout que le 23 n’a pas d’ombre... Crème solaire!

Ensuite ce fut la randonnée à vélo. Nous irons, pas loin, mais c’est assez loin, voir la tour d’observation.

On vous a rapporté quelques images:

Pour les plus sportifs, de magnifiques trails dans les dunes. Ils sont nombreux, on est dimanche matin.

Du haut de la tour, on peut voir le canal, la mer... on est tout près!

Au retour, on lit un peu, fait un mots-croisés à deux, ensuite le dîner... on se débranche, il est 12h45 et bonheur, le 140 est libre on y sera à 13h00. Le 140 est dans une partie plus ancienne du parc, c’est plus sauvage et on est plus près de la rivière. On l’aime bien le 140. Une fois installé, ( environ 2 minutes), Jacques lave les vitres du Rialta, Marc commence un petit lavage au chiffon frais de l’extérieur... un seul côté sera fait... c’est la théorie apprise au travail, à l’époque, celle des petits pas ...