Départ vers l’arc-en-ciel !

9h00, levée du corps.  La nuit fut fraîche, pas humide.  Elle aurait été parfaite si l’insomniaque avait dormi.  Bon 3h30 a été la dernière heure vue au cadran, on estime presque 6 heures de sommeil... c’est mieux que rien.

Une journée d’été parfaite s’annonce, arc-en-ciels inclus.  

Après le déjeuner, une balade dans le parc avant le départ, question de faire bouger un peu ce qui persiste à nous servir de corps.



Ensuite, la route s’annonce, via le GPS, une heure et quelques minutes de trajet.  Y a rien là!  On prendra même le temps de faire un arrêt Internet.

La route serpente la capitale mondiale des chevaux, chevaux de courses dirais-je.  Pâturages, belles écuries, chevaux, vaches... 



L’entrée du camping n’est pas située à la même place que l’entrée du parc... 7 miles plus loin... bon le GPS ne le savait pas... on lui a montré le chemin.
Un beau camping, bien entretenu.  Notre terrain, le 52 est presque parfait... si on oublie qu’il n’a pas un seul arbre et qu’on est en plein soleil.  C’est un terrain pour personne handicapée... Étonnamment, personne n’est venue nous dire que nous n’étions pas à la bonne place. Encore un avantage de l’âge avancé sans doute...

C’est un beau terrain.  On est contents.  Mais ici, presque pas  de sentier, pas de piste cyclable...la seule chose à faire, si on reste ici, c’est de descendre la rivière en tube, une excursion de 2 miles... Bon... pas pour aujourd’hui... Alors on prendra le Rialta et on ira dans le parc à 7 miles d’ici.

Randonnée pédestre et, pour le plus jeune, baignade dans la source tiède.

Je n’ai pas le choix, si vous voulez bien comprendre ce parc, il faut que je vous fasse un peu d’histoire...  Je me fais violence et je me lance:
Le parc a été créé vers 1920 par des fonds privés.  Il y avait des tours de bateaux, un mini zoo, un monorail, un ranch avec des rodéos, des jardins, des chutes, une attraction pour toute la famille. 
Au milieu des années 1970, l’arrivée de parcs plus gros et plus attrayants a obligé la fermeture de Rainbow Springs. 
Dans le mileu des années 1990, le parc est devenu un State Park et fut réouvert,   Les vestiges de l’ancien parc sont presque toujours visibles ou réaménagés.  Bon, j’ai fait mon effort.  Si vous désirez plus d’infos, allez sur Internet.

L’eau est claire, très claire, une section est réservée à la natation.  Des familles, des jeunes, viennent s’étendre sur le gazon, prendre Le Soleil et se baigner.




Qui dit baignade, dit Jacques !


La foule, dans l’eau, 72 petits degrés, le maillot mouillé pour le reste de la visite du parc.... non pas attrayant pour moi... je passe mon tour.

Il y a aussi des locations d’embarcations.



Étrangement, on loue des embarcations transparentes.  Certainement pour les parents qui échappent leurs enfants dans l’eau, ça doit rendre la recherche plus facile.




 Après la baignade, on part à la découverte du lieu, Maillotmouillé en premier!

Les chutes.  Il y en a deux: une un peu plus petite et l’autre un peu plus grosse... Bon... comment dire, sans dénigrer... ben ce ne sont pas de VRAIES chutes... elles ont été créées au début du parc il y presque une centaine d’années... Elles sont belles, oui... mais un peu décevantes...




Clair-obscur près d’une chute





Rien ne nous arrête!  On continue notre visite jusqu’au lieu où étaient le zoo.  Ici, Maillotmouillé, séché,  pose devant une ancienne cage.


La visite se poursuit par un petit tour aux anciennes écuries... euhhh fondation des anciennes écuries... les boxes n’étaient pas très grands, Quarter Horses bienvenus!  On a pas pris de photo...

Ensuite ce fut le jardin des papillons, on a photographié quelques fleurs...



Et... le seul papillon vu!



On a compris qu’avec toutes les chenilles qu’on a vues depuis une semaine... les papillons ce sera pour plus tard... le temps que cocon se fasse...



On termine notre balade en revenant près du visitor center.

On n’ose pas le dire, mais la température a été géniale.  Imaginez une belle journée d’été, en début juillet, aucun nuage, pas d’humidité, 27-28 degrés, pas de vent.  L’attrait pour le temps des sucres, la fonte des neiges, la boue, les pacages désertés, les paddocks englués...se fait bien mince...

On revient au camping, 7 miles plus loin, on s’installe à l’extérieur, lit La Presse, prend l’apéro.  Déjà 18h00!  Douches et souper.
Pâtes Alfredo, avec légumes et en entrée, chère Diane européenne, un avocat!

On est un peu désespérés:  une beauté va probablement annuler son mariage!  
Vivement qu’on aille lui porter conseil!

Bonne nuit!

Commentaires

  1. Je trouve la photo des arbres dans cette immensité de ciel bleu spéciale et magnifique! Câline que nous avons eu des belles journées en Floride durant ce mois de mars!

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