Calme, tranquillité, presque trop!

Après une nuit noire, silencieuse et des restes de cauchemars... une journée d’été s’annonce.
Bon, j’ai enfin trouvé un pain à mon goût!  Il était temps!!!  Je le prends en note pour les prochaines fois:  Arnold, Country Sourdough.  Ce n’est pas le plus naturel avec peu d’ingrédients, mais sa texture ressemble moins à de l’éponge et en plus il rôtit au toaster... Bon à chacun ses goûts... mais j’aime bien rappeler à tous que le mauvais goût est aussi dans la nature !

Comme on nous offre Internet au magasin de gugus du parc, nous irons ce matin, en prenant notre temps, c’est à dire bien assis, prendre nos courriels, lire les blogues des amis dont la capucine s’effrite et d’autres dont le fidèle complice fait des siennes et refuse, malgré les électrochocs, de démarrer...

On revient au Rialta, il est déjà l’heure de dîner.  Le temps passe au rythme du sud et de la Suwannee...




Aujourd’hui, on retournera voir le musée et le carillon, mais cette fois-ci avec nos lunettes pour la vue, comme dirait l’autre... hier tout était flou... on voyait... un peu... mais aucune lecture sinon que les grands titres!

En premier, on pédalera jusqu’à la sortie du parc.  Là, on abandonnera sous cadenas, les montures.  Ensuite visite de la source d’eau sulfureuse qui semble avoir guérit bien des gens aisées il y a plus d’un siècle!



Les Séminoles considéraient cette source sulfureuse comme un médicament pour bien des maux... une dame riche et malade y est venue, elle fut guérie et décida d’en faire profiter les petites et petits amis... l’endroit devint à la fin des années 1800 un endroit de villégiature prisé.  ( Méchant résumé, vous en conviendrez). Je crois que le Pharmachien considérerait cela comme de l’homéopathie...bon ce n’est pas le sujet...

Déçus, par les vestiges... disons pas vraiment palpitants...  nous allons faire un tour, au village, voir les belles d’antan.







Une belle d’antan plus de 100 ans... mais probablement que les propriétaires étaient moins fortunés...


On va vous le dire:  Ça sent la faillite à plein nez !!!  La plupart des maisons ne sont pas bien entretenus... les boutiques ont fermé ou sont entrain de le faire... c’est triste!









Pour s’éviter le Prosac, on décide de rebrousser chemin.

Une belle glycine fleurit, les fleurs n’ont besoin que d’amour et d’eau fraîche pour être heureuses, semble-t-il...



La vieillerie usée fait de belles photos



Oh !  J’ai oublié de vous dire.  Ayant ras le bol de la casquette chaude, ne reculant devant aucune dépense, je me suis acheté un chapeau de paille, au magasin du parc.  Pas cher, efficace.  Alors se mirant devant cette ancienne fenêtre, vous me découvrirez avec mon nouveau couvre-chef!   Quand j’ai regardé à l’intérieur, après l’avoir payé, j’ai constaté que c’était de l’importation... l’industrie de la mode étant, comme on le sait tous, internationalement reconnue.  J’ai constaté que pour un prix dérisoire, je me suis procuré un chapeau fait en Chine !  Pas étonnant que les petits commerçants, des petits villages crient famine!


Pour ceux qui n’ont pas la chance de voyager en motorisé, ou d’avoir l’équipement de camping nécessaire, il y a toujours le motel...



Qui dit motel désaffecté, dit passons incognito !



Vivement le parc, et son musée rempli de pots de fleurs et d’anciens pianos et de plein de belles choses..
Ces trois photos, sont en réalité des tableaux, en trois dimensions, avec un peu d’animation mécanique représentant des chansons de Stephen Foster... des présentations surannées...  avec odeur d’humidité en prime !



On retourne faire un tour au carillon.  Ce gigantesque carillon de 97 cloches tubulaires a été installé en 1958.  Selon le pamphlet, c’est le carillon qui a le plus de cloches au monde.  (Dommage qu’elles faussent... )  Quelques fois par jour, des mélodies de Foster sont jouées par les systèmes mécaniques.  Les coûts pour entretenir  cet instrument hors norme sont très élevés.  Des donateurs sont toujours recherchés.   La dame de la boutique nous a dit qu’il y a quelques années, le carillon a été frappé par la foudre... voilà, qui selon moi, ce qui explique qu’il fausse et fait fuir les gens des alentours...




Quand je l’ai vue, elle, dans le musée, j’ai compris que les Désespérés ne datent pas d’aujourd’hui...



17h20, vivement la douche.  Oh... le souper...  congé ce soir!  Yes ce sera Lasagne Lean Cuisine!

Demain c’est avec beaucoup d’appréhension que nous nous dirigerons à 35 miles d’ici... pour Gilchrist Blue Spring State Park... un nouveau park, qui ne semble pas du tout à la hauteur... à suivre!

Bonne nuit. 

Commentaires

  1. Le couvre-chef vous va à ravir très cher Marc!

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  2. Que dire de cette magnifique moustache!!!

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  3. "La vieillerie usée fait de belles photos"... Vraiment pas gentil! A la place de Jacques, j'écraserais ton chapeau de paille ...
    Dino...

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  4. On sent comme une nonchalance, une journée qui ne finit plus par finir!

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