Seminoles jour 3

La dépendance au WIFI.... pas facile à vaincre...  à quatre heures, oui, oui, quatre heures du matin, on a essayé le wifi.  Ne fonctionne toujours pas!

Gilles étant avec son portable PC, ça fonctionne... nous avec nos ipad ou iPhone pas possible.... notre blog sera donc diffusé en différé.  On espère qu'aucune catastrophe ne sera arrivée à cause de ce changement.

Des nuits fraîches, sans humidité, on aime ça.  Encore un matin bleu !

Hier soir, mes essais de photos d'étoiles n'ont pas fonctionné... il fait très noir et on entend des bruits bizarres .... alors j'ai pas eu la patience ou le courage  de faire une installation convenable... un autre soir peut-être... pour l'instant le dossier est en attente.

 Ce matin, un sentier de 6 milles, à vélo et à pied.  Nous irons voir de plus près le Rio Grande.  On sera à la frontière du Mexique.  C'est une belle journée chaude et sans vent. 

 

Ce n'est pas une piste pour vélos de route... cailloux, ornières, sable... rien ne nous arrête... DES MACHINES !

Après 4,5 milles, nous y voilà ! De l'autre côté, c'est le Mexique.  Quand même incroyable...

 

 

  

En réalité, on est au coin du canyon Seminole et du Rio Grande...Pour faire simple, on connait nos lecteurs..., c'est comme être au coin de Ste-Catherine et St-Laurent, mais sans auto, ni lumière, ni maison, ni personne... ni rue... mais il y a plusieurs années. Les indiens Seminoles habitaient dans des abris grottes accrochés le long des falaises.... Ils passaient leur journée à dessiner sur les murs et les plafonds... ils avaient aussi ben peur des panthères.... Durant ce temps, les femmes, nous dit-on, jouaient du mortier en observant le beau paysage.  Voici donc, une peinture bien conservée de la fameuse panthère.

 Bon, on voit ben qu'ils n'avaient pas fait les beaux-arts à Concordia... mais pour des humains débutants... c'est pas si pire... La seule façon de s'en approcher, (pas de la vraie panthère....de la peinture de la panthère...) c'est par bateau et  via l'escalier.... par contre, nous, de l'autre coté on peut la voir avec nos jumelles et on est très heureux.  

 

Ensuite, on remonte en longeant le canyon. 

Vous vous demandez certainement, comme Marc fait lui qui a le vertige.... eh ben... il fait avec....

C'est certain qu'avec notre guide international, on est entre bonnes mains !

 

Une fois la honte passée... on reprend en silence la route du retour...

 

 

Photo pour indiquer que nous pourrions rencontrer quelques serpents sur notre itinéraire.  Pas vraiement rassurant. Disons que j'ai quelques difficultés avec cette bête là.  Mais, je suis bien entouré et je sais que tous viendront me secourir si jamais...............auquel commentaire Marc répond...que de naïveté.

 

Au retour on s'installe sous l'auvent, il est l'heure de dîner.  Ici, dans le désert, la pause est entre midi et 15h00 à cause de la chaleur.  L'après-midi se passe entre lectures et siestes...

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Pour souper, recette de Ricardo.  Le Rio Grande nous donne le goût de manger du poisson !

Avant de cuisiner, nos amis viennent prendre l'apéro sous l'auvent.  Quelle bonne idée!  Une belle soirée d'été sans vent.  Juste avant de s'installer un oiseau de bande-dessinée pointe à l'arrière du Rialta.  On se garoche , à pas feutrés, comme des vrais fous avec appareil photo et espoir:  C'est un Roadrunner... ( voir la blogue à Gilles pour la bonne appellation.  Jacques se peut pu!  Oui je ne me peux pu mais je suis quand même un ti peu déçu de voir que Roadrunner est si petit...moi qui croyait qu'il était de la même hauteur que le coyote.

  

Aussitôt que les croustilles furent consommés, ils sont partis chez eux.  C'est à ce moment que nous commençames à cuisiner, à l'extérieur évidemment.  Un autre intrus est venu faire un tour:  petit lièvre.

 

On finit par souper vers 19h00.

 

 

Merci Ricardo !  On vous recommande fortement... en plus un seul chaudron pour tout faire! Yes !

Les voyages forment la jeunesse

C'est incroyable comme les grands espaces prennent de la place