ET C’EST PARTI... ( COMME LE DIRAIT LE COMMENTATEUR AUX OLYMPIQUES SECTION PATINAGE ARTISTIQUE)

On s’habitue à tout: on a bien dormi même la veille du départ.  Faut dire que les 348 items de LA liste avaient tous été cochés, vérification faite à 20h00 veille du départ.  348 items à déplacer de la maison à l’écurie, (le Rialta étant stationné sous son abri juxtaposé à l’écurie), et ce depuis presque deux semaines, un petit bonheur à presque chaque jour!  

À 4h15 le réveil s’est effectué en douceur.  Tout y est on est prêt!... Une caresse à Émil, on gobe les pilules quotidiennes et hop en route vers le motorisé.

Quel grand plaisir pour les deux sexagénaires de déambuler vers l’écurie, penchés, pliés, courbés, prisonniers de la nuit qui se refuse à partir si tôt, sur un sentier verglacé en pente que-veux-tu!... Horreur... surtout ne pas tomber... éviter la catastrophe ultime:  l’un vient d’investir plusieurs centaines de dollars pour se débarrasser des douleurs causées par SON sciatique, l’autre en attente d’une chirurgie pour SON hernie.!

Accroupis, semblables à des chiots punis pour avoir fait... bon... , finalement, ils ont réussis à atteindre le véhicule qui les conduira loin des douleurs arthritiques pour quelques semaines...

Horreur et catastrophe, le stationnement et le petit chemin de l’écurie sont en glace... glace qui fond et sur laquelle une mince couche d’eau invite à la glisse olympique!!!  On évalue ... on calcule, on planifie... en empruntant un peu plus vers la gauche et un peu moins vers la droite... on devrait pouvoir se tirer d’affaire...

Ben non... glissant de travers ... le c.. du Rialta ne suis pas... et on reste là!

On a toujours besoin d’un plus petit bouffon que soi...

Hier, un ami acadien de Jacques, via Messenger, lui suggère pour blaguer ... 

de mettre du foin dans nos entrées englacées,

afin d’éviter,

 à nos invités,

 une hanche cassée....

Ben criss, ça marché!

Trente minutes plus tard, on était chez Tim Horton, au village, pour prendre notre café et déjeuner pour emporter et essayer d’oublier chacun notre chute  sur le sol glacé. 

À 7 heures, sans attente, les douanes américaines de Lacolle furent passées sans même voir, avec les jumelles,  le nez d’un seul immigré.

 On relaxe, on respire.  

Le temps est gris ..on garde espoir car  on sait que plus loin la nature exulte...

J’ai encore hérité du métier de pompiste...

 Une station d’essence à Lake George... pourquoi pas un petit tour en ville ... juste pour voir si c’est encore comme dans nos souvenirs.

Vers 13h00 en banlieue de New York le dîner fut consommé.  Il n’y a plus de neige depuis déjà un petit bout ...ni de glace..

On arrive au Flying J de Carlisle vers 16h20, André et Lorraine arrivent en même temps que nous.  On se donne des nouvelles, on parle des chemins empruntés, des qualités de nos habitations mobiles...On est heureux de les rencontrer!   L’heure du souper arrive et nous retournons dans notre carapace.

Un Sloopy Joe réchauffé, un muffin maison... une tisane... on est prêt pour une soirée tranquille sous l’édredon!

Jacques et sa nouvelle liseuse Kobo 

Ce soir, il pleut c’est humide... heureusement nous avons le chauffage...  Dans quelle série télé nous lancerons-nous?   À suivre....  Bonne nuit !