Prendre l'air

30 mars, date prévue du départ. On se lève à 4h30 ... un exploit !... Et, malheur une vache de tempête printanière nous cloue à Mirabel. Je retourne au lit, comme une marmotte retourne à son terrier, n'acceptant pas de voir l'inavouable. Jacques l'insomniaque, prend son café, lit la Presse et reste debout à contempler la marmotte chanceuse. On s'était dit que le départ serait différé en après-midi... oublions ça ... la marde blanche s'est étirée toute la journée.... Michèle et Pierre fidèles gardiens de notre prison hivernale se pointent comme convenu. On passera la journée avec eux, et pour célébrer la blanche maudite, on ira souper au resto. On ira au lit vers 22h00. À minuit, je me réveille, le 31 mars commencera un peu trop tôt et la marmotte n'aura plus la chance d'hier. 2h00, des bruits de craquement, des bruissements m'interpellent... Tel un Hercule Poirot, je me lève: Émil le chien est au salon à dévorer la douzaine de muffins aux canneberge